3 conseils pour surmonter ses échecs
Dernière mise à jour de l'article le 2 novembre 2024
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« Oublie les conséquences de l’échec. L’échec est un passage transitoire qui te sépare pour ton prochain succès ».
Denis Waitley
L’échec est considéré comme un passage obligé pour arriver au succès.
Pour autant, nous n’aimons pas les échecs, voire, nous les fuyions.
Quand nous avons l’impression d’échouer, nous avons un sentiment plutôt négatif et notre confiance en nous en est impactée.
Si vous ouvrez un livre de développement personnel, vous pourrez surement lire qu’un échec permet d’avancer, de recueillir du feedback pour faire mieux la prochaine fois.
Et pourtant, nous n’aimons pas les échecs.
Honnêtement.
Qui a envie de ressentir cette mauvaise impression, ce sentiment d’échec, de pas être à la hauteur, d’avoir fait une faute, une erreur.
Eh oui. C’est ce que nous avons appris à ressentir face à nos échecs.
Un sentiment négatif.
Et pourtant, c’est grâce à ces échecs que de nombreuses découvertes ont été réalisées.
Je pense notamment à ce fameux Thomas Edison et ses ampoules électriques.
Il a dû s’y prendre à plus de 2000 fois avant de trouver, de réussir à construire ces ampoules (d’ailleurs, heureusement pour nous qu’il n’a pas abandonné …).
Et vous saviez que lorsqu’un reporter lui posa la question « Qu’est-ce que ça vous a fait d’avoir échoué plus de 2000 fois, avant de réussir à inventer l’ampoule électrique ? »
Thomas Edison lui répondit « Non, je n’ai pas échoué, j’ai simplement découvert 2000 méthodes qui ne fonctionnent pas ! ».
Alors. Il serait peut-être temps de changer notre perception des échecs, non ?
Mais au fait, c’est quoi un échec ?
Un échec est le résultat d’une action qui n’a pas abouti à ce qu’on voulait par rapport à des critères que nous avions définis.
Et donc nous considérons que nous avons échoué quand nous n’avons pas atteint tous les critères de réussite que nous avions définis au préalable.
En réalité, ce n’est pas de l’échec en tant que tel dont nous avons peur, mais plutôt la peur d’échouer.
Quand nous faisons face à un échec, cela impacte notre confiance en nous et l’image qu’on a de nous-même.
Nous devenons de plus en plus anxieux et avons peur de recommencer. Et donc, nous n’osons plus essayer, car nous ne voulons pas ressentir à nouveau ces sentiments.
Et c’est le cercle vicieux qui commence. Et démarrer une nouvelle action avec un sentiment d’anxiété, de se dire qu’on ne va pas réussir, qu’on va échouer avant même de commencer, ne met pas vraiment toutes les chances de notre côté.
Et si jamais, par le plus grand des hasards, nous réussissons, nous aurons tendance à banaliser cette réussite et l’attribuer à la chance plutôt qu’à nos capacités.
Et si on échoue, bah, c’était un peu à quoi on s’attendait, donc cela vient alimenter notre croyance sur l’échec et notre confiance en nous et là … une nouvelle croyance limitante naît de ces expériences.
D’où nous vient cette peur de l’échec ?
Je suis tombée sur cette citation qui m’a fait réfléchir à la perception que nous avions de nos échecs.
C’est vrai qu’après tout, tout le monde fait des erreurs dans sa vie.
Pour autant, nous avons toujours cette mauvaise sensation face à nos échecs.
D’où cela peut venir ?
Peut-être d’une peur d’être jugé.e ?
Une peur que nos compétences soient remises en cause ?
Une peur d’être rejeté.e socialement ?
Une peur de rater sa vie ?
Mais d’où vient cette peur ?
Le sentiment de peur vient de la perception d’un danger immédiat. Dans ces moments-là, nous avons tendance à adopter un comportement de fuite ou d’inaction et avons un besoin de protection.
Nous nous représentons l’échec comme un danger.
Je ne pense pas qu’il soit possible de supprimer la peur du registre des émotions. Il s’agit d’une émotion comme une autre qui nous permet de savoir comment nous nous sentons face à une situation donnée. Par contre, je pense qu’il est possible d’avancer et d’agir malgré cette peur, une fois qu’on comprend le message caché et qu’on arrive à identifier ce qui nous manque pour avancer et surmonter cette peur.
Maintenant, passons à la promesse de cet article.
Les 3 conseils pour surmonter ses échecs
(1) Acceptez l’échec.
Oui, c’est simple à comprendre, mais pour autant pas évident. Nous savons tous et toutes que les échecs sont en quelque sorte des étapes à franchir si on teste de nouvelles choses. D’ailleurs, c’était ce que disait Albert Einstein :
Quand on démarre quelque chose de nouveau ou d’innovant pour nous, nous n’avons pas encore toutes les informations pour ajuster et améliorer au mieux notre idée ou nos actions. C’est suite aux feedbacks, aux essais, aux tests que nous réalisons que nous pouvons ensuite adapter nos actions.
En prenant du recul, on le comprend bien et c’est facile à l’intégrer. Mais quand arrive cette phase de l’échec, nos sentiments ont tendance à prendre le dessus.
Et justement, j’en arrive au second conseil.
(2) Écoutez les émotions que vous ressentez face à cet échec.
Déjà, c’est normal de ressentir de la colère quand on échoue, hein. Je ne compte plus le nombre de fois que j’ai ressenti de l’énervement ou de la colère quand je me suis retrouvée face à un échec.
Le plus important ,c’est comment vous réagissez après coup :
- Qu’est-ce qui fait que vous avez ressenti cette émotion ?
- Pourquoi ressentez-vous ce sentiment ?
- Qu’est – ce que cette émotion veut vous dire ?
Il est important de ne pas rester au stade d’accueillir l’émotion, mais de comprendre ce que cette émotion veut nous transmettre comme message. Donc analyser la situation :
- Qu’est-ce que je peux faire pour ne pas reproduire cette erreur ?
- Qu’est-ce que j’apprends de cette expérience / de ce feedback ?
- Et justement Qu’est-ce qu’apprend sur moi ?
(3) Dissociez l’échec de la personne.
Ce n’est pas parce que nous avons échoué sur une action que nous sommes un échec.
Et malheureusement, inconsciemment, nous avons tendance à associer nos échecs à notre personne, à notre identité et non à l’action réalisée.
C’est pour cela que notre confiance en nous est touchée, car nous avons l’impression que c’est nous qui sommes en échec. Au lieu de dire « J’ai échoué », essayez d’utiliser plutôt la tournure « Cette action n’a pas abouti à ce que je voulais » ou tout simplement « Cette action est un échec »
Et un petit bonus pour finir
La prochaine fois que vous aurez peur de faire une action, car peur de l’échec, je vous invite à prendre 5 min pour réfléchir à quelle protection avez-vous besoin pour surmonter cette peur de l’échec.
Posez-vous la question “De quoi ai-je besoin pour surmonter cette peur et aller de l’avant ?”
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