Qui contrôle vos paroles : votre Ego ou votre Être ?

Dernière mise à jour de l'article le 27 août 2025

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Il y a quelques années déjà, j’avais dû faire face à une situation qui m’avait apportée ma petite fierté du jour 🙂

J’avais réussi à garder mon calme face à une situation de méga stress, là où d’habitude… j’aurais explosé 😤😠😡🤬

Dans cet article, je voudrais partager cette expérience avec vous… peut-être qu’elle fera écho à une situation que vous vivez en ce moment…

Le contexte : un projet en mode fin du monde

Le tableau ?

Un projet ultra-méga important à rendre absolument le jour même, sinon… c’était la fin du monde (j’exagère un peu, mais vous voyez le genre de pression).

Et comme souvent, on fait appel à Super Houefa à la dernière minute (oui je me lance des fleurs… c’est moi qui raconte l’histoire 😁).

Je découvre alors que les recommandations que j’avais partagées six mois plus tôt n’avaient pas été suivies.

Et là… bah, c’est le gros bazar dans le projet !

⇒ Et vous ? Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de prévenir d’un risque… et de ne pas être écouté·e ? Comment avez-vous réagi à ce moment-là ?

Le stress monte… et le coupable, c’est moi ?

Au fil des heures, la pression augmente.

Et à un moment, un des responsables me dit très gentiment (ironie…) :

“Mais comment ça se fait que t’arrives pas à finir à temps, Houefa ???”

Sous-entendu : c’est moi la fautive.

Petit rappel : je n’étais même pas dans le projet à la base.

À ce moment-là, j’ai vu le film entier défiler dans ma tête.

J’allais me lever, lui dire ses quatre vérités, sortir la version volcanique de moi-même (que certains connaissent bien 😁).

Mais à la demi-seconde suivante, je me suis souvenue d’un passage du livre Le Pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle.

Ce n’est pas mon Être qui voulait parler. C’était mon Ego.

⇒ Dans une situation de stress, arrivez-vous à reconnaître si c’est votre Ego ou votre Être qui prend la parole ? Qu’est-ce qui vous met la puce à l’oreille ?

Le pouvoir du moment présent (et du recul)

Eckhart Tolle explique que notre Ego a besoin de conflit pour exister. Il cherche à se justifier, à riposter, à alimenter l’Ego de l’autre.

Résultat : le conflit explose.

Et là, miracle. Je ne me suis pas énervée. 😇

Je l’ai écouté, laissé finir, puis répondu calmement, en expliquant ce que je pouvais faire dans le temps imparti.

Je lui ai montré que j’étais présente, disponible, prête à l’aider.

Est-ce que ça l’a calmé ?

Pas du tout 😁 !

Mais moi, j’étais fière de moi !

⇒ Quelle aurait été votre réaction à ma place ? Auriez-vous pu faire autrement ? Qu’est-ce qui vous fait sortir de vos gonds en général ?

Le vrai déclic : l’Ego ne cherche pas la paix

Après coup, j’ai repensé à cette phrase du livre :

“L’Ego se nourrit du conflit et de la souffrance ressentie.”

C’est tellement vrai.

Si je m’étais énervée, j’aurais sans doute dit des choses blessantes.

Pas pour faire avancer la situation, mais juste pour rendre les coups. Pour prouver que j’avais raison. Que ce n’était pas moi le problème.

Mais… à quoi bon ?

⇒ Est-ce que parfois vous sentez que vous voulez “avoir raison” à tout prix ? Qu’est-ce que cela vient nourrir chez vous ?

Ego ou Être : une question à se poser plus souvent

Tout ça pour vous dire que non, il ne faut pas “ne rien faire” dans les moments de tension.

Mais avant d’agir, demandez-vous :

Qui est en train de parler ? Votre Ego ou votre Être ?

Cette simple question peut désamorcer beaucoup de conflits inutiles.

⇒ Et vous, avez-vous déjà vécu une situation où vous auriez aimé répondre autrement ? Qu’est-ce que ça vous aurait évité ? Ou appris ?

Et la fin de l’histoire ? Tout s’est bien terminé

Spoiler :

Le fameux projet “ultra méga important” a été terminé… le lendemain.

Et personne n’est mort.

Le responsable ? Il m’a remerciée, félicitée, comme si de rien n’était.

Il avait déjà oublié la crise de la veille.

Normal : la peur était redescendue.

Et moi ?

Contente de ne pas m’être énervée. (Mais j’ai quand même râlé auprès d’une copine, faut pas déconner, non plus 😁)

En résumé …

“Nous sommes notre propre ennemi”.

Je ne sais plus qui a dit ça, mais cette phrase me reste en tête.

Ce jour-là, j’ai choisi de ne pas nourrir l’Ego.

Ni le mien, ni celui de l’autre.

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