Saviez-vous que nous avons 3 cerveaux ?

Dernière mise à jour de l'article le 8 mai 2024

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Saviez-vous que nous avons 3 cerveaux 🧠 dans notre corps : il y a celui que nous connaissons tous, dans la tête, il y a un cerveau dans notre cœur et un dernier dans notre ventre.

D’ailleurs, même si vous n’en aviez pas connaissance, inconsciemment, vous le saviez déjà.

Et oui, ne dit-on pas “Je le sens dans mes tripes” ou “J’ai le vendre noué” ou encore “Le cœur a sa raison…”.

Si je vous en parle, et bah, c’est pour vous présenter un autre concept utilisé en PNL 🤔 et qui peut influencer nos décisions et nos comportements.

Et dans certaines situations, ça peut être utile d’en avoir conscience !

Mais de quoi, tu nous parles, Houefa ? C’est quoi ce truc dont tu veux nous parler ?

Bah pour le savoir, je vous propose de lire cet article 😁

C’est parti !

Petite présentation de ces 3 cerveaux : tête, cœur et corps

Bon déjà : je ne suis pas une experte scientifique du cerveau, hein.

Donc, ce que je vais vous présenter, dans cette partie, est issue de mes recherches sur le net et notamment de cet article (en anglais) : The 3 Brains — Head, Heart and Gut – science.

Le cerveau dans notre tête

• Il est composé de trois parties principales : le cortex, le cerveau limbique et le cerveau reptilien.
• Il contient entre 86 et 100 milliards de neurones.
• Il est responsable de nombreuses fonctions cognitives telles que la pensée, la mémoire, la perception.

Le cerveau dans notre cœur

• Il est composé de quatre cavités : deux cavités supérieures (les oreillettes), et deux cavités inférieures (les ventricules).
• Il contient entre 40 000 et 120,000 neurones
• Son rôle principal est de réguler le rythme cardiaque et le fonctionnement du cœur.
• Il semblerait que notre cœur envoie des signaux d’information émotionnelle et intuitive au cerveau et au corps et qu’il peut apprendre, se souvenir, ressentir et percevoir.

Le cerveau dans notre intestin

• Il est composé du petit intestin (intestin grêle) et du gros intestin.
• Aussi appelé cerveau viscéral, il contient environ 500 millions de neurones.
• Il contrôle le système digestif, régulant les mouvements, les sécrétions et la vascularisation
• Il peut apprendre, stocker des souvenirs et effectuer des processus indépendants complexes. De plus, le cerveau de l’intestin est responsable de la production de nombreuses hormones qui régulent nos émotions et notre bien-être mental.

Pourquoi je vous parle de ces 3 cerveaux ?

Mais pourquoi je vous parle de ces 3 cerveaux ?

Qu’est-ce que cela pourrait bien vous apporter dans votre quotidien et dans votre développement personnel et professionnel ?

Bon, en réalité, si je vous en parle, c’est pour vous introduire un autre sujet (je vous l’avais déjà dit en introduction, donc pas de surprise 😁). Mais ne vous inquiétez pas, il y a un (petit) lien !

Je pense que vous êtes au courant que chaque jour, on pense, on ressent et on agit. Ces trois éléments sont essentiellement contrôlés par le cerveau. Mais je vous propose de faire un parallèle avec d’autres parties de notre corps.

Par exemple, on peut représenter nos pensées par la tête, nos émotions par le coeur et nos actions par notre corps (c’est le lien !).

D’ailleurs, on utilise très souvent des expressions en lien avec une partie de notre corps.

Par exemple, quand on prend une décision qui n’est pas en cohérence avec nous-même, même si celle-ci semble logique sur le plan intellectuel, parfois, notre corps ou notre cœur nous dit le contraire “je ne le sens pas”, “la tête y est, mais le cœur ne suit pas”.

Et cela va influencer ce qu’on va décider de faire (ou ne pas faire …).

Je vais vous l’illustrer avec quelques exemples :

(1)

Supposons que vous voulez vous lancer dans un nouveau projet professionnel qui vous tient à cœur (ah, une autre expression liée à une partie de notre corps…).

• Si vous pensez que vous n’allez pas réussir à mettre en place ce projet, car trop compliqué, ou encore que vous pensez ne pas avoir les compétences pour le mener à bien – en gros que vous allez échouer… – (pensée négative), vous pourriez ressentir du stress, de la peur ou encore de l’anxiété (émotions désagréables*). Ces pensées et ces émotions pourraient vous amener à éviter de passer à l’action ou peut-être à remettre à plus tard le démarrage de ce projet (actions négatives). C’est le schéma : Pensées négatives → Émotions désagréables → Actions négatives
• Au contraire, si vous pensez que vous pouvez réussir à mener à bien ce projet (pensée positive), vous pourriez alors ressentir de la confiance, de l’optimisme ou de l’excitation à vous lancer (émotions agréables*). Ces pensées et ces émotions pourraient alors vous amener à vous lancer et à rechercher des solutions pour mener à bien ce projet (actions positives). C’est le schéma : Pensées positives → Émotions agréables → Actions positives

Vous voyez, avant même d’avoir commencé réellement ce projet, selon les pensées qui jailliront dans votre tête, bah, cela influencera votre action ou votre inaction…

(2)

Un autre exemple, en partant des émotions. Vous êtes dans un café avec un ami proche et vous êtes en train de discuter ensemble. La discussion semble très animée…

• Si la discussion en question est une dispute, vous ressentirez de la colère envers votre ami (émotion désagréable), vous pourriez avoir des pensées négatives à son sujet (pensées négatives). Cela pourrait vous amener à dire ou à faire des choses blessantes ou vous comporter de manière agressive (actions négatives) et que vous pourriez regretter par la suite. On se trouve dans le schéma : Émotions désagréables → Pensées négatives → Actions négatives
• Si, au contraire, la discussion concerne vos prochaines vacances ensemble et vous vous sentez heureux et et excité à l’idée de passer cette belle semaine de vacances entre amis (émotions agréables), vous alors pourriez avoir des pensées positives sur votre ami et ces vacances à venir (pensées positives). Cela pourrait vous amener à prendre part à l’organisation de ce voyage ou encore à exprimer votre gratitude envers votre ami (actions positives). Ici, c’est le schéma de : Émotions agréables → Pensées positives → Actions positives

Et donc dans ce second exemple, vous pouvez voir d’avec un même contexte (une discussion animée…), selon le contenu de cette discussion et les émotions ressenties, on peut aboutir à de comportements complètement différents !

(3)

Un dernier exemple (et je pense que vous avez deviné par quel élément, je vais démarrer 😉)

On va garder notre exemple de la discussion animée entre amis…

• Si on reprend le 1er cas où vous êtes comporté de manière agressive envers votre ami (action négative). Vous pourriez avoir des pensées négatives sur vous-même : “Mais qu’est-ce qui m’a pris de faire ça !”, “je suis nul d’avoir réagi de cette manière” (pensées négatives). En ayant ces pensées sur vous-même, vous pourriez être amené à ressentir de la culpabilité ou de la honte (émotions désagréables). C’est le schéma : Actions négatives → Pensées négatives → Émotions désagréables
• Si on reprend le 2nd cas où vous décidez de prendre part à l’organisation de ce voyage avec votre ami, vous vouez l’aider (action positive). Vous pourriez avoir des pensées positives sur vous-même :”Ah ! Je suis content de l’aider”, “Ça me fait plaisir de prendre part à ce projet !” (pensées positives). En ayant ces pensées sur vous-même, vous pourriez être amené à ressentir de la fierté ou de la satisfaction (émotions agréables). C’est le schéma : Actions positives → Pensées positives → Émotions agréables

Et on peut continuer avec toutes les combinaisons possibles du tryptique : Pensées – Émotions – Actions ! Bref, ces exemples montrent comment les pensées, les émotions et les actions sont étroitement liées et s’influencent mutuellement.

*Je n’aime pas utiliser les termes ‘émotions positives’ ou ‘émotions négatives’. Si vous voulez savoir pourquoi, vous pouvez écouter cet épisode du podcast Le Quart d’Heure d’Inspir’Action : Arrêtons de parlers d’émotions négatives ! 😉

Comment ça se traduire dans le monde du développement perso : l’index de computation

Ce que je vous aie décrit ci-dessus est représenté par un index que l’on nomme index de computation, également appelé index de conscience.

C’est un concept utilisé en PNL (Programmation Neuro-Linguistique) qui permet de mieux comprendre notre mode de fonctionnement face à une situation donnée.

L’index de computation distingue trois types de processus : le processus interne (PI), l’état interne (EI) et le comportement externe (CE).

Processus Interne (PI)

Le processus interne représente tous les trucs qui passent dans notre tête (quand on imagine des choses, quand on se parle à soi-même, …). En gros, ce sont les opérations mentales de notre pensée sur le plan de la visualisation, de l’audition, de la kinesthésie ou de notre dialogue interne. C’est lié à la réflexion, à l’analyse et à la pensée.

État Interne (EI)

L’état interne représente notre état émotionnel à un moment donné. C’est un peu comme notre indicateur interne sur nos émotions. Vous voyez, ces émotions qui nous submergent parfois ? Eh bien, c’est ça ! Ça peut être la joie, la tristesse, la colère, la peur… Ce sont toutes les émotions – conscientes ou inconscientes – qui nous traversent à un moment donné face à une expérience que nous vivons.

Comportement Externe (CE)

Le comportement externe, c’est ce que les autres voient de nous : comment on se tient, les gestes qu’on fait, ce qu’on dit, même notre expression faciale. Ça représente ce qui se passe à l’intérieur nous, mais que les autres peuvent observer et voir.

Dans notre quotidien, nous avons tendance à favoriser un ou deux processus. Cela va dépendre de la situation à laquelle on se trouve confrontée et également de nos valeurs personnelles et de nos croyances.

Je vous propose un petit jeu la prochaine fois que vous rencontrez quelqu’un : Regardez et observez cette personne. Écoutez les mots employés et vous vous rentrez compte qu’ils sont généralement autour d’un même registre linguistique. Vous pouvez même faire cet exercice avec vous-même 😁

Voici le registre généralement utilisé :

Pensée	Émotion	Comportement
“Je pense que,  j’imagine que, je suis persuadée, j’ai constaté que, je crois, je sais que, je vois que…”	“Je sens que, j’aime, je crains que, j’ai bien peur que, je ressens…”	“Je fais, il faut que, …” et de manière générale, tous les verbes d’action

Comment vous pouvez l’utiliser dans votre quotidien

Avoir conscience de ces interactions peut vous aider à élargir votre perception.

Par exemple, changer consciemment de processus (pensées, émotions ou comportements) quand vous vous sentez bloqués face à une situation, vous permettra d’explorer de nouvelles voies.

En effet, cela vous permettra de percevoir la situation sous un nouvel angle et stimulera la créativité de votre cerveau.

De plus, et vous l’avez vu plus haut, quand vous modifiez un des processus de l’index de conscience, les deux autres sont également influencés.

Comprendre quel est votre propre mode de fonctionnement et comment les pensées, les émotions et les actions s’influencent mutuellement peuvent vous aider à :

• Gérer vos émotions difficiles
• Modifier vos comportements non souhaités
• Améliorer votre prise de décision
• Développer des relations plus épanouissantes

Par exemple, avez-vous conscience du processus que vous avez tendance à utiliser très très souvent ? Prenez quelques minutes pour y réfléchir.

Si vous avez tendance à trop vous focaliser sur un de ces processus, vous allez sur-utiliser votre énergie et cela peut vous bloquer.

Voici quelques exemples pour illustrer ce que je suis en train de vous partager :

• Focus sur le Processus Interne (notre tête, notre mental) : Nous pourrions avoir tendance à nous couper de nos émotions, voir à les ignorer, tout le temps. Nous sommes focalisés sur notre mental, à penser aux actions à réaliser, aux choses que nous devons faire, mais en réalité… nous ne passons pas à l’action… Si nous sommes constamment focalisés sur nos pensées, notre santé mentale pourrait être mise à mal.
• Focus sur le Comportement Externe (nos actions, nos comportements) : Nous pourrions avoir tendance à être toujours dans l’action, dans le mouvement… et oublier ce que l’on pense et ce qu’on ressent. Être tout le temps dans le mouvement et dans l’action peut être un signe de fuite, d’évitement. Notre corps dans son ensemble a besoin de repos pour se ressourcer et retrouver son énergie. Sans cela, notre santé physique pourrait être impactée.
• Focus sur l’État Interne (nos émotions, ce que l’on ressent) : Nous pourrions avoir tendance à constamment être dans la sensation, le ressenti… sans jamais passer à l’action ou prendre conscience du message que portent nos émotions. Nous sommes constamment submergés par nos émotions et cela peut devenir difficile à gérer et notre santé émotionnelle pourrait être malmenée.

Voilà !

J’espère que cela vous permet de mieux comprendre pourquoi il est important d’avoir conscience de notre mode de fonctionnement 🙂.

Un petit bonus pour la fin pour vous aider dans vos prochaines décisions…

La prochaine fois que vous devrez prendre une décision et que vous ressentirez un déséquilibre, un inconfort en vous, au lieu de le nier, écoutez ce déséquilibre et posez-vous ces 3 questions :

• Pour parler à votre tête : “Qu’est-ce que j’ai envie de me dire vis-à-vis de cette décision ?”
• Pour parler à votre coeur : “Qu’est-ce que je ressens comme émotion face à cette décision ?”
• Pour parler à votre ventre : “Comment je me sens dans mon corps face à cette décision ?”

Sources

L’index de conscience, un outil plein de ressources

L’index de conscience, chacun son mode

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