3 Techniques Pour Développer Son Empathie – E024
Dernière mise à jour de l'article le 27 mai 2024
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L’empathie, c’est la capacité de ressentir la douleur, la souffrance ou, plus généralement, tout autre sentiment éprouvé par autrui. C’est la capacité de se mettre à la place d’une autre personne et d’éprouver ce qu’elle ressent tout en maintenant une distance affective.
Savais-tu que l’empathie est l’une des 5 compétences de l’Intelligence Émotionnelle ?
Dans cet épisode, je te propose de découvrir trois techniques qui vont te permettre d’améliorer ton relationnel et notamment ton empathie :
- l’Écoute : Si on a 2 oreilles et 1 bouche, c’est pour écouter 2 fois plus qu’on ne parle
- le Questionnement : Pour mieux comprendre ce que te dit la personne et ne pas interpréter.
- La Présence : Mettre son ego de côté et accepter ce qui arrive, ce qui est..
Pour découvrir ces techniques, il suffit d’écouter cet épisode ⏯️
Dans cet épisode, je vais partager avec toi trois techniques que tu peux utiliser pour améliorer ta communication et notamment ton empathie.
Ces techniques ne sont pas liées à ta personnalité ou à des filtres mentaux. C’est des techniques que tu peux apprendre, que tu peux mettre en pratique, que tu peux travailler pour en faire des compétences et pour améliorer ton relationnel.
Et tu verras que plus, tu les utiliseras et plus, tu percevras le monde, tu te percevras toi sous un autre angle.
Les sujets abordés dans ce podcast
(AKA la timeline pour les ultra-pressés)
- 2:05 Qu’est-ce que l’empathie et les 3 autres membres de la famille “pathie” : sympathie, antipathie et apathie.
- 5:27 Technique n°1 : l’Écoute avec les 5 types d’écoutes : l’écoute active, l’écoute empathique, l’écoute totale, l’écoute systémique et l’écoute enrichie
- 10:22 Technique n°2 : Le Questionnement avec les 3 types de questionnement : Questions ouvertes, Questions fermées et Questions orientées
- 14:28 Technique n°3 : La Présence à la fois pour ton interlocuteur et la présence à toi, ce qui se passe en toi
- 16:15 Le Challenge de la semaine : Je te propose 3 exercices pour travailler ces 3 techniques : Écoute, Questionnement et Présence
Les messages-clés de cet épisode
➜ Qu’est-ce que l’empathie (2:05)
L’empathie, c’est la faculté de se mettre à la place de l’autre, de percevoir ce qu’il ressent.
En fait, le mot empathie est composé du préfixe ‘en’ qui signifie dedans et de ‘pathie’ qui s’apparente au mot grec pathos qui signifie souffrance, affection.
Donc l’empathie, c’est la capacité de ressentir, littéralement, la douleur, la souffrance ou plus généralement tout autre sentiment éprouvé par une autre personne. C’est la capacité de se mettre à la place de l’autre, d’éprouver ce qu’elle ressemble, mais tout en gardant quand même une distance affective. Et j’insiste vraiment sur ce point, quand je dis ‘distance affective’ parce que je vais te parler des autres mots de cette belle famille de ‘pathie’ pour que tu comprennes un peu la différence.
Les autres mots qui finissent par ‘pathie’, je pense que tu les connais…
Tu as le premier qui est la sympathie et qui vient de ‘sýn‘, qui signifie avec, et de pathos, donc souffrance, douleur, affection. Dans la sympathie, tu n’as plus cette distance affective. Tu ressens la souffrance, la douleur de l’autre. C’est comme si c’était toi qui ressentais les émotions de la personne en face. Cela peut altérer ton jugement, tu peux ne plus être à l’écoute de la personne en face, parce que tu fais les émotions de l’autre comme étant les tiennes. Et tu n’es plus forcément focalisé sur l’autre, mais sur ce que toi, tu ressens. Dans ce cas, il se peut qu’on a envie de sauver l’autre même s’il ne le demande pas forcément.
Tu as le deuxième mot de cette famille ‘pathie’ qui est l’antipathie. ‘Anti’, je pense que tu le comprends, signifie contre. Et donc là, pour le coup, c’est aller contre la souffrance, l’affection, l’émotion de l’autre. C’est quand on a tendance à juger l’autre personne, à lui dire : ‘c’est de ta faute, si tu te retrouves dans cette situation, si tu ressens ce que tu ressens’. On fait une opposition des émotions de la personne avec qui on parle.
Et le troisième mot de cette famille ‘pathie’, c’est l’apathie. Le ‘a’ signifie sans et donc, ça veut dire absence d’émotion. Quelqu’un qui est apathique, cela signifie que la personne ne ressent pas, n’exprime pas d’émotion face à la douleur, à la souffrance de la personne en face, quand elle lui parle. C’est en fait une complète indifférence.
Et donc le dernier mot de cette famille ‘pathie’, c’est l’empathie et c’est sur ça qu’on va se focaliser dans cet épisode.
D’ailleurs, est-ce que tu savais que l’empathie, c’est l’une des cinq compétences de l’Intelligence Émotionnelle ?
Bon maintenant que tu connais la famille ‘pathie’, passons aux trois techniques qui t’aideront à développer la compétence de l’empathie.
➜ Technique n°1 : l’Écoute avec les 5 types d’écoutes (5:27)
La première technique, c’est l’écoute.
Je me souviens de cette phrase qu’un des formateurs avec qui je travaillais quand j’étais salariée m’avait dit : « si on a deux oreilles et une bouche, c’est pour écouter deux fois plus qu’on ne parle ».
Et si tu y réfléchis bien, généralement on a tendance à faire l’inverse. Quand quelqu’un vient pour nous parler d’un truc, d’une expérience, on a tendance à vouloir entrer dans cette expérience dans le sens où on a envie de partager une expérience qu’on pense qui ressemble à celle que l’autre est en train de nous dire, nous parler.
Par exemple, on a tendance à dire : “ah ouais, moi aussi, je me souviens, ça me rappelle quand je faisais ça, ou quand j’ai vécu ça, ou quand j’ai subi ça”. Et onn agit de la sorte parce qu’on pense que ça ressemble à ce qui nous est arrivé, mais c’est pas forcément le cas… Et quand on fait ça, bah on n’écoute plus vraiment l’autre parce qu’on attend de pouvoir partager notre propre expérience avec l’autre.
Et en faisant cela, on peut casser la connexion, la relation, parce qu’on n’est plus centré sur ce que l’autre dit, mais sur nous.
Savais-tu qu’il existait cinq types d’écoute.
L’écoute active
Le premier type d’écoute est l’écoute active, où tu vas utiliser le questionnement, la reformulation, pour t’assurer que tu as bien compris le message, tu as bien compris ce que la personne te dit en face. L’idée c’est que je suis actif quand j’écoute en m’intéressant, en posant des questions et en reformulant ce que j’ai compris pour être sûr d’avoir capté le message de l’autre.
L’écoute empathique
Le deuxième type d’écoute, c’est l’écoute empathique. Tu vas aller au-delà de ce que l’autre te dit, ce qu’il dit de manière explicite. Je t’en avais déjà parlé dans l’épisode 19 – Ça veut dire quoi communiquer : notre communication verbale ne représente que 7% de toute notre communication.
Et l’écoute empathique va au-delà du verbal, de ce qui est dit et c’est là où tu vas observer le non-dit, ce qui ne se dit pas, les gestes, la manière dont la personne va dire les mots etc. Et pour ça, il faut vraiment être présent à l’autre et à soi.
L’écoute totale
Le troisième type d’écoute, c’est l’écoute totale où tu vas vraiment montrer à ton interlocuteur que tu écoutes et que tu es présent·e.
C’est par exemple en acquiescent, quand il va te parler de ce qu’il ou elle dit, tu vas renvoyer des messages non-verbaux pour lui montrer que tu es là, tu entends, tu comprends ce qu’il dit. Et ainsi la personne en face va adapter, va répondre à ce non verbal et aussi adapter son discours.
L’écoute systémique
Le quatrième type d’écoute, c’est l’écoute systémique. En plus de ce que tu vas entendre et de ce que tu vas observer, tu vas t’intéresser au contexte de ton interlocuteur.
Quand tu vas t’intéresser au contexte, ça signifie : quel est son cadre de référence ? quelles sont ses valeurs ? quelles sont ses croyances ?C’est tous ces éléments qui peuvent influencer ce que te raconte la personne. Parce qu’on est influencé par notre cadre de référence quand on parle avec les autres. Et donc, on n’est pas forcément neutre dans la manière dont on raconte notre histoire ou qu’on raconte ce qu’on a envie de raconter. Et cela peut avoir une influence sur la perception de l’histoire racontée.
L’écoute enrichie
Le dernier type d’écoute, c’est l’écoute enrichie. C’est utiliser les quatre types d’écoute : l’écoute active, l’écoute empathique, l’écoute totale et l’écoute systémique, et d’essayer de distinguer ce qui est vraiment important pour la personne qui te parle dans ce qu’elle dit ou pas.
Souvent quand tu parles, tu vas donner beaucoup d’informations. Mais en réalité, dans ce que tu dis, il n’y a que quelques éléments qui sont vraiment vraiment importants pour toi, qui sont essentiels pour toi. L’objectif de cette écoute enrichie c’est de distinguer les informations qui sont données de manière un peu banale des informations qui sont vraiment importantes pour la personne qui parle.
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➜ Technique n°2 : Le Questionnement avec les 3 types de questionnement (10:22)
La deuxième technique, c’est le questionnement.
Le questionnement va te permettre de mieux comprendre ce que te dit ton interlocuteur, et ne pas interpréter en fonction de ton cadre de référence.
Chacun a son propre cadre de référence et si tu ne valides pas ce que tu penses comprendre, ce que tu interprètes, tu peux penser que tu as compris, en disant par exemple “ah ouais ça ressemble à ce que moi j’ai vécu”, alors que c’est pas du tout le cas. Ce n’est pas parce qu’on utilise les mêmes mots que derrière il y a la même signification ou la même réalité.
Le but du questionnement, c’est de clarifier ce qu’on a compris, ce qu’on a interprété. N’oublie pas, les valeurs, les croyances, elles sont propres à chacun. Et même si tu utilises les mêmes mots, ça ne veut pas forcément dire que tu parles de la même chose, qu’on ressent la même chose, qu’on a vécu la même chose.
Et si tu t’en souviens, je t’en avais déjà parlé dans l’épisode 5 – comment identifier un conflit de valeur avec soi, où justement le questionnement est un outil puissant qui te permet de créer des nouvelles connexions de pensée, d’élargir ta pensée, ton mode de réflexion et ta perception. Et c’est valable pour l’autre. Quand tu lui poses des questions, il va se poser lui-même la question et va peut-être percevoir les choses d’une autre manière, d’une autre façon.
Il existe trois types de questionnement.
Les questions ouvertes : ce sont des questions qui sont là pour comprendre ce que ton interlocuteur est en train de te dire. Généralement, elles commencent par “comment”, “qui”, “quoi”, “combien”, “où”, “quand”, “pourquoi”. Elles incitent à la conversation, à parler, à communiquer, parce que tu ne peux pas vraiment répondre par ce type de questions, par simplement oui ou non.
Les questions fermées : ces questions commencent généralement par un verbe et la réponse est soit oui, soit non.
Il faut éviter de faire trop de questions fermées, parce que ça donne un peu l’impression d’un interrogatoire quand on enhaine plusieurs questions fermées. C’est du tac au tac, on pose plein de questions : oui, non, oui, non, oui, non. Et généralement quand on pose une question fermée, indirectement dans la question, il y a la réponse qu’on veut avoir. Les types de questions fermées ne sont pas forcément des questions neutres.
Les questions orientées : ces questions servent à orienter la conversation, la réflexion de l’autre, pour lui faire voir un autre point de vue, lui permettre de voir la situation d’une autre manière.
➜ Technique n°3 : La Présence (14:28)
La dernière technique, c’est la présence.
Ce n’est pas une technique facile parce qu’il faut être présent à l’autre et aussi être présent pour soi.
Quand tu es vraiment présent avec l’autre, tu es dans l’instant présent et ça crée un lien de confiance, une sorte de respect mutuel. Et la présence, ça se travaille.
C’est tout ce que j’ai partagé avec toi : c’est être à l’écoute, c’est être dans le moment présent, c’est aussi s’écouter soi. Par exemple, si on n’est pas à l’aise avec ce qu’on entend, qu’est ce que ça fait en nous, s’il y a certaines émotions qui jaillissent en nous, c’est vraiment essayer de mettre son égo de côté et accepter ce qui arrive, ce qui est.
Et quand je dis que c’est pas facile, c’est parce qu’on pense être présent à l’autre, mais ce n’est pas forcément le cas.
Souviens-toi la dernière fois où tu parlais avec quelqu’un. Est-ce que tu as tendance à regarder ton téléphone ? Au boulot, par exemple, est-ce que quand quelqu’un vient te voir et que tu es en train de travailler sur ton écran, est-ce que tu continues à regarder cet écran en écoutant la personne ou est-ce que tu arrêtes vraiment de faire ce que tu fais et tu te tournes vers cette personne et tu la regardes dans les yeux ? Quand quelqu’un vient te parler, tu es en train de réfléchir aux prochains trucs que tu vas faire, ce que tu vas manger ce soir, est-ce qu’il faut faire les courses, est-ce que tu n’as pas oublié d’acheter tel ou tel élément.
C’est vraiment réfléchir à comment est-ce qu’on se comporte quand quelqu’un vient nous parler.
La présence est un outil puissant de connexion, de communication.
Le Challenge de la semaine
- Développer ton écoute
- Essaye d’écouter une personne sans l’interrompre. Quand tu veux partager ton expérience, garde-la pour toi et écoute ton interlocuteur
- Essaye d’identifier le non-verbale de ton interlocuteur
- Questionnement
- Identifie si tu as tendance à utiliser plutôt des questions ouvertes ou fermées.
- Si tu as tendance à utiliser les questions fermées, entraine-toi à transformer ces questions en questions ouvertes.
- Présence
- La prochaine fois que quelqu’un viendra de parler que ce soit en face à face ou par téléphone : ne fait rien d’autre que d’écouter. N’utilise pas ton téléphone, ne fais pas ta liste de courses en même temps, regarde la personne et pas ton écran de PC, au boulot par exemple
Liens et outils mentionnés dans cet épisode
Pour réécouter l’épisode 005 – Me, Myself and I – Comment Identifier un Conflit de Valeurs avec Soi ?
Si le sujet de l’intelligence émotionnelle t’intéresse, tu peux tenter de lire les 900 pages du livre l’Intelligence Émotionnelle de Daniele Goleman
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