Surmonter la peur de se lancer – E101
Dernière mise à jour de l'article le 23 juillet 2024
Bienvenue sur ce blog, conçu pour vous aider à reprendre le contrôle et redevenir l’architecte de votre vie ! Envie de faire le point sur votre situation actuelle ? Téléchargez dès maintenant le guide “10 Questions à se poser pour une vie équilibrée & sereine” pour démarrer votre changement de vie 🙂.
Dis-moi, est-ce que tu as en tête un projet qui te tient à cœur, mais pour lequel tu ne sais pas comment commencer ?
Peut-être que tu as peur de te lancer, que tu as peur de faire la première action, le premier petit pas qui va permettre de concrétiser ce projet qui te tient à cœur ?
Si jamais cela te parle, si tu as l’impression d’être dans cette situation où la peur te paralyse et que tu n’arrives pas à réfléchir à ce que tu pourrais faire pour démarrer ce projet ou ce changement que tu veux mettre en place dans ta vie, écoute, cet épisode est fait pour toi.
Dans cet épisode, je te propose d’explorer cette peur de te lancer et de faire ce premier petit pas. Je vais te proposer quelques petits exercices que tu pourras faire pour t’aider à surmonter cette peur et passer à l’action. Si ça t’intéresse, prends ton carnet et un stylo, cet épisode commence tout de suite.
Dans cet épisode, je voudrais te parler de la peur de se lancer.
Que ce soit pour se lancer dans un nouveau projet, réaliser un changement de vie, ou prendre la décision de changer de job et d’en rechercher un nouveau. Je voudrais discuter de ce qui fait que nous avons peur de faire le premier pas.
Pas la peur du projet en tant que tel, mais vraiment de se lancer, de se dire : “Je vais passer de ce que je connais à un état que je connais moins bien.” C’est cette étape-là, ce premier pas, qui fait que parfois, nous avons peur de nous lancer et de passer à l’action.
C’est un peu en lien avec la peur d’oser dont j’ai parlé dans l’épisode 98, mais ici, j’ai vraiment envie de me focaliser sur cette petite étape, ce premier pas que nous devons faire quand nous voulons nous lancer dans un nouveau projet.
Les sujets abordés
(AKA la timeline pour les ultra-pressés)
1:42 Introduction de l’épisode
4:38 Pourquoi ressentons-nous des émotions divergentes face à la nouveauté
9:00 Comment surmonter la peur du changement
13:36 Changer notre perception de la peur de l’échec
19:30 Le challenge de la semaine
Pourquoi ressentons-nous des émotions divergentes face à la nouveauté
Donc déjà, je pense que tu as déjà ressenti ça : quand tu veux te lancer dans un nouveau projet, un truc qui te tient à cœur, un changement que tu veux réaliser, tu as tendance, moi aussi d’ailleurs, à ressentir des émotions contradictoires.
Tu ressens à la fois l’excitation de la nouveauté, l’envie de commencer quelque chose qui te motive, et en même temps, de la peur. On se dit : “Oui, mais on ne sait pas trop comment faire, et si jamais on se trompe, si on échoue, est-ce que c’est une bonne idée ?”.
Ce côté “super, je suis content, c’est un nouveau truc, on va sûrement s’éclater, on va apprendre des choses”, cette envie d’apprendre et d’avancer, et en même temps, ce désir de protection, de se dire “ça fait un peu peur, est-ce que je me lance vraiment ?”.
En fait, cette excitation et cette envie viennent de notre enfant intérieur. Je te rappelle que cela est lié aux états du moi que j’ai abordés dans l’épisode 96, où je parlais de l’analyse transactionnelle. Comme je te disais, cette excitation vient de ton enfant intérieur, cet état du moi qui représente les émotions, la nouveauté, le challenge, et qui apporte quelque chose de nouveau dans ta vie. Tu ressens de la joie, tu es content ou contente, tu te dis “oui, j’ai envie d’y aller, c’est un changement, c’est quelque chose de nouveau”.
En même temps, il y a un autre état du moi qui est là pour te protéger, qui est l’état du moi parent intérieur. C’est à travers cet état du moi que la peur se manifeste, car cet état est là pour te protéger. Il te pousse à te poser les bonnes questions, pour être sûr que ce que tu fais correspond à qui tu es, que tu fais le bon choix, et que tu n’es pas influencé·e par des éléments externes qui t’ont poussé vers ce nouveau projet. Je te rappelle qu’il n’y a pas de bons ou mauvais états du moi, ils sont là pour nous aider dans notre quotidien, chacun ayant son rôle.
Le côté enfant, lui, exprime tes émotions et réactions face à certaines situations de manière spontanée et authentique. Ce que tu ressens, c’est ton feeling face à une nouvelle situation, un projet ou un changement. Le côté parent intérieur, quant à lui, a une fonction de protection, pour t’assurer que tes choix et décisions sont en phase avec toi. Il a un peu cette casquette de “fais attention, ce n’est pas sûr où tu vas”, et forcément, ça génère de la peur. Mais ce n’est pas grave, car la peur est une émotion comme une autre. Si tu n’as pas écouté les épisodes sur les émotions, rappelle-toi que ce n’est pas parce que tu as peur que c’est mauvais ou que tu ne peux rien faire.
Donc, moi, j’aurais tendance à te poser la question : quand tu es face à un projet que tu veux lancer, un changement que tu veux faire, une prise de décision importante pour toi, et que tu as peur de te lancer, de faire ce premier pas, je t’invite à te demander dans quel état du moi tu es en ce moment. Quand tu réfléchis, qu’est-ce qui se passe en toi ? Qu’est-ce que cet état veut te dire, te montrer ? Cela te permettra d’anticiper, de mieux cadrer ce projet et de prendre en compte des éléments que tu n’avais peut-être pas envisagés.
Cette peur essaie de te faire prendre conscience de certaines choses importantes.
Comment surmonter la peur du changement
Quand on a peur de se lancer, même si on recherche le changement, en réalité, on a peur du changement.
On n’est pas forcément des Êtres qui aiment le changement, on préfère notre routine parce qu’elle nous protège. La routine, les éléments connus, les habitudes, c’est quelque chose de sécurisant qui nous protège. Instinctivement, sur le plan purement instinct de survie, on n’aime pas le changement parce que justement, on ne peut pas savoir ce qui va se passer. C’est un réflexe instinctif.
Si on enlève ce côté réflexe et qu’on réfléchit, qu’on analyse la situation, on peut comprendre pourquoi on a peur de se lancer dans un projet. Parfois, on a peur du changement parce qu’on va passer d’un état connu, maîtrisé, où on est un peu expert ou experte, vers un état moins connu, voire inconnu, qu’on ne maîtrise pas du tout. On ne sait pas ce qui va se passer et on n’a pas forcément de prise là-dessus. Notre cerveau va alors se poser plein de questions : est-ce qu’on doit vraiment se lancer ou pas ? On va se trouver plein de justifications pour ne pas avancer, pour remettre à plus tard.
Et encore une fois, je le dis, c’est normal d’avoir peur. Cette peur va te permettre de ne pas prendre de décisions sans réfléchir, mais d’analyser la situation, d’analyser ton projet, ses tenants et aboutissants, et d’y aller de manière raisonnée, alignée avec ton projet. Cette peur, si tu arrives à la comprendre et à l’écouter, va t’aider à réfléchir sur ton projet, sur ce changement que tu veux mettre en place. Elle va te parler à la fois à travers ta tête et ton cœur, et te permettre de passer à l’action, de faire ce premier petit pas et de te mettre en mouvement.
Cette peur du changement est souvent associée à l’idée de sortir de notre zone de confort. C’est comme si on était au bord d’une falaise, la falaise représentant notre zone de confort et le vide représentant ce qu’il y a au-delà. On se dit qu’on est soit sur la falaise, soit on tombe et on se casse la figure.
Je t’invite à voir ce nouveau projet, ce changement que tu veux faire, comme un chemin sans lumière. C’est toi qui tiens la lampe devant toi et, au fur et à mesure que tu avances, pas à pas, tu éclaires ce chemin, découvrant de nouveaux paysages, de nouveaux mondes.
Ce n’est pas tout blanc ou tout noir, ce n’est pas la falaise et ensuite le vide. Non, c’est un chemin que tu construis petit à petit en faisant des petits pas, en écoutant et en comprenant ce qui se passe, en faisant des essais. Grâce à cette lampe, tu éclaires un peu devant toi et, au fur et à mesure, tu découvres de nouvelles choses. Je pense que c’est la clé pour doser les actions que tu vas décider de faire, et qui vont t’aider à avancer petit pas par petit pas, pour agrandir cette zone de confort. On a tendance à penser qu’on doit se lancer d’un grand pas qui va tout révolutionner, alors qu’en réalité, pour construire une cathédrale, il faut y aller pierre par pierre. Pour construire ton changement, ton projet, pour découvrir ces nouveaux paysages, ces nouvelles contrées, ce nouveau monde, il faut y aller à ton rythme, petit pas par petit pas.
C’est vraiment un conseil que je te donne : utilise la stratégie des petits pas. Pose-toi la question : quel serait le premier petit pas que tu peux faire pour éclairer ta prochaine étape vers ton objectif de vie ?
Changer notre perception de la peur de l’échec
On peut aussi avoir peur de se lancer parce que tout simplement, on a peur de l’échec, peur de se tromper.
On associe souvent le fait de passer à l’action à une dichotomie : c’est soit blanc, soit noir. Comme je te le disais, c’est soit on réussit (blanc), soit c’est un échec (noir). Il n’y a rien au milieu, pas de nuances. Cela est lié aussi à notre culture, où l’échec est souvent vu comme quelque chose d’inévitable et insurmontable. À l’école, par exemple, on nous apprend souvent les choses de manière binaire : soit on a la bonne réponse, soit on ne l’a pas. Il y a très peu de matières qui permettent de développer toute une nuance de gris entre le blanc et le noir, où certains éléments peuvent être corrects et d’autres partiellement corrects, etc.
Même dans le monde professionnel, certaines entreprises affichent que l’erreur est permise et que l’apprentissage passe par l’expérimentation. Honnêtement, dans les faits, ce n’est pas toujours vrai. Dans certaines situations ou organisations, il vaut mieux éviter de se tromper, car cela peut avoir des conséquences sur notre réputation, par exemple. Tout cela contribue à la croyance qu’avant de se lancer dans quelque chose, il faut être sûr à 150 % et ne pas se tromper.
Oui, la culture est en train d’évoluer, on met de plus en plus en avant l’expérimentation, mais je pense que l’idée qu’il faut prendre des risques très mesurés reste ancrée dans le monde professionnel. Je me rappelle, il y a plusieurs années, avoir eu une réunion avec mon manager et celui de mon manager. Je parlais d’un échec que j’avais eu sur un de mes projets. J’expliquais que je n’avais pas pris en compte certains paramètres, notamment humains, dans la conduite du changement. Je faisais une analyse de la situation et des apprentissages que j’en tirais pour d’autres projets. J’ai été très surprise par leur réaction. Ils m’ont dit que ce n’était pas de ma faute, que j’avais fait de mon mieux, et que ce n’était pas un échec, que je ne devais pas tout prendre sur moi, que les autres avaient aussi leur part de responsabilité.
Je comprenais leur objectif : ils ne voulaient pas que je me sente coupable ou négative. Mais, en réalité, factuellement, le projet avait été un échec, les objectifs n’avaient pas du tout été atteints. Pour moi, cet échec était une opportunité d’apprentissage. Nous avions testé quelque chose de nouveau, et cela n’avait pas fonctionné. Mon bilan visait à comprendre ce qui n’avait pas marché pour faire mieux la prochaine fois. Pourtant, pour mon management, je ne pouvais pas dire que c’était un échec. Et même si, dans les faits, c’était un échec total, ils ont préféré ne pas le communiquer ainsi.
Ironie du sort, après coup, j’ai relancé un test en tenant compte des paramètres que j’avais identifiés suite à ce premier échec, et ce deuxième test a été un succès. C’était un exemple concret montrant que même dans le monde de l’entreprise, il est difficile de parler de nos échecs, malgré le discours sur l’apprentissage et les tests.
Par rapport à toi et à ton projet, je t’invite à te poser la question suivante : si tu n’avais aucune peur, te lancerais-tu réellement dans ce projet ? Quel serait le premier pas que tu ferais pour lancer ce projet si tu n’avais aucune peur ? Reconnecte-toi à tes envies, à tes rêves, et à la raison pour laquelle tu veux te lancer. Fais cet exercice sans contrainte. Je sais que c’est difficile, car intellectuellement, nous avons des contraintes dans la tête. Mais imagine, sans peur ni contraintes, si tu pouvais faire tout ce que tu veux, quel serait le premier pas que tu ferais pour concrétiser ce projet ?
Le challenge de la semaine
Le challenge de cette semaine que je te propose est de décomposer ton projet. Par rapport au projet que tu as en tête, que ce soit un changement de job, la création d’une entreprise, un changement de comportement, ou l’atteinte de l’un de tes objectifs de vie, essaye de te focaliser sur le premier objectif que tu veux atteindre cette année, donc à 12 mois.
Ensuite, par rapport à cet objectif, essaye de le découper en quatre principales étapes. Une fois que tu as identifié ces quatre étapes, décompose chacune d’elles en trois actions principales à réaliser. Ainsi, à la fin, tu auras 12 actions principales à réaliser pour atteindre ton objectif défini dans 12 mois.
Ensuite, focalise-toi sur la première action à réaliser parmi les 12 que tu as identifiées. Pose-toi la question : qu’est-ce que je dois mettre en place pour démarrer cette première action ?
J’espère que cet exercice va te permettre de passer ce premier petit pas, cette première étape de mise en mouvement, et de commencer à avancer pour concrétiser cette idée.
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