Comment arrêter de manger sans faim ou la puissance des habitudes
Dernière mise à jour de l'article le 14 octobre 2024
Bienvenue sur ce blog, conçu pour vous aider à reprendre le contrôle et redevenir l’architecte de votre vie ! Envie de faire le point sur votre situation actuelle ? Téléchargez dès maintenant le guide “10 Questions à se poser pour une vie équilibrée & sereine” pour démarrer votre changement de vie 🙂.
Dans cet article, je laisse la plume à Naomie Plumain.
Elle vous offre une source d’inspiration, dévoilant ses précieux conseils pour mettre fin aux grignotages et vous permettre de reconquérir le pouvoir sur votre alimentation !
Et bim.
Là, tout de suite, quelque chose a déclenché votre envie de manger.
Impossible de lutter. Vous obtempérez.
Sauf que ça vous prend régulièrement.
Alors à chaque fois, vous mangez. Sans faim. Mais pourquoi ?
Stress ? Ennui ? Gourmandise ?
Ces facteurs peuvent aggraver les choses, mais ne sont pas le problème.
Le vrai problème, le voici :
Vos grignotages sans faim sont des rituels, des habitudes.
En clair, vous mangez par automatisme.
Donc maintenant, lisez attentivement. Je vais vous indiquer comment ne plus manger par réflexe, et reprendre le contrôle de votre vie.
L’art de ne pas être vaincu d’avance
La clé pour ne plus manger sans faim ?
Cela va peut-être vous surprendre, mais il s’agit d’un simple trait de caractère : la flexibilité.
Aujourd’hui, on l’assimile souvent à un défaut. Que voulez-vous, nous vivons dans un monde où la constance est survalorisée :
Il suffit que l’on vous voie agir de telle façon dans tel contexte pour que l’on s’attende à ce que vous agissiez toujours de cette façon à chaque fois que l’occasion se présente.
Juste un exemple…
Vous avez prêté à Ruth votre équipement de ski deux hivers d’affilée ? Attendez-vous à ce qu’elle vous demande chaque année si elle peut vous l’emprunter… Pourquoi ? Parce que son cerveau vous a classé dans la catégorie des-gens-sympas-qui-prêtent-leur-équipement-à-la-demande.
Du coup, cette année, si vous refusez de lui prêter votre matos sans justification, elle risque de le prendre très mal : « Bah, pourquoi tu m’refuses aujourd’hui un service que tu m’as toujours accordé ? »
Eh oui, dans sa tête, ce que vous faites une ou deux fois, vous devez le faire systématiquement.
Et vous savez quoi ? Beaucoup pensent comme Ruth.
Ainsi, quand vous changez d’avis lors d’un débat, votre interlocuteur le prend comme un aveu… de faiblesse. De même, si vous déménagez tous les cinq ans, vous passez pour une personne indécise. Et si vos habitudes alimentaires évoluent en permanence, on traite de créature incohérente.
À l’inverse, la personne qui ne change jamais d’avis, qui réagit toujours de la même manière, et dont l’attitude est invariable… on vous expliquera qu’elle est droite dans ses bottes, sûre d’elle, fiable… blablabla.
C’est ainsi. La constance est perçue comme une preuve de rigueur, de maturité. Une force de caractère.
Pourtant, poussée à l’extrême, c’est un véritable handicape.
La raison ? Les personnes qui fonctionnent toujours de la même façon sont ultra-prévisibles. Or, les gens prévisibles sont vaincus d’avance. Pour 2 raisons :
1- on sait exactement comment ils vont réagir dans tel ou tel contexte. Du coup, on arrive toujours à les berner avec les mêmes stratagèmes. Par exemple, si Marc sait qu’il peut obtenir de vous tout ce qu’il désire juste en vous saoulant avec ses galères personnelles, il ne va pas s’en priver.
2- et c’est un peu le corollaire, les personnes prévisibles refont sans cesse les mêmes erreurs. En effet, inconsciemment ou sous prétexte de vouloir rester fidèles à elles-mêmes, elles s’obstinent à conserver leur mode de fonctionnement, même les fois où elles sentent bien qu’il les pénalise. Donc malheureusement, ces individus éprouvent de réelles difficultés à apprendre de leurs erreurs.
Pourquoi je vous raconte tout ça ?
Parce qu’une constance excessive, ou disons la rigidité, n’est pas seulement problématique dans vos relations avec les autres : elle l’est également dans votre rapport à l’alimentation.
Et ça, l’industrie agro l’a bien compris : elle ne cesse de vous pousser à la constance dans votre comportement alimentaire. Comment ? En vous incitant à consommer l’aliment X dès que vous vous retrouvez dans le contexte Y.
Par exemple, connaissez-vous un cinéma dépourvu d’un point de vente de popcorns ? Voilà comment l’industrie nous pousse à associer le fait de visionner un film avec le fait de consommer des popcorns. Le pire, c’est que ça ne marche pas qu’au ciné : même quand nous visionnons un film chez nous, l’envie de popcorn n’est pas loin.
Alors, comment s’en tirer ?
C’est là que réapparait mon histoire de flexibilité. Ou de souplesse, mettons.
Car lorsque vous faites preuve de souplesse, vous gagnez sur tous les tableaux : vous construisez une relation plus saine, aussi bien avec les autres qu’avec les aliments.
Et pour cause : être souple, c’est tenir compte de la singularité d’une situation… Même quand celle-ci est récurrente.
À vrai dire, une situation ne se reproduit jamais. Puisqu’elle s’inscrit à chaque fois dans un contexte différent. C’est la raison pour laquelle il n’est pas profitable d’agir exactement de la même façon, quel que soit le contexte.
Un collègue vous provoque ? Si vous partez toujours au quart de tour, il saura comment s’en servir à la prochaine réunion d’équipe pour vous amener à ruiner votre réputation.
Un voisin vous intimide ? Si vous fuyez systématiquement le conflit, votre malaise ne fera qu’empirer.
Votre grand-père ne sort que des blagues sexistes ? Si vous tentez à chaque fois de lui ouvrir les yeux, attention à vos câbles : ils risquent de céder…
Ne réponds pas à l’insensé selon sa folie, de peur que tu ne lui ressembles toi-même. Réponds à l’insensé selon sa folie, afin qu’il ne se regarde pas comme sage.
Proverbe hébreu
Ainsi, votre réaction peut être la bonne face à une situation dans tel contexte, mais se révéler inopportune face à la même situation dans un contexte différent.
D’où l’importance d’analyser d’abord le contexte, puis de réfléchir aux diverses stratégies que vous pouvez adopter : dans tel conflit avec untel, votre meilleure décision sera peut-être de ne pas céder… et dans tel autre avec cette même personne, il sera plus sage de lâcher l’affaire.
J’avoue : vous ne serez pas fidèle à vous-même puisque vous n’agirez pas toujours de la même façon. Quoique… vous serez fidèle à vous-même, car vous agirez toujours intelligemment.
Ça vous dit de planer au-dessus des adversités ?
C’est tout l’intérêt de la souplesse dans votre relation avec les autres.
Mais comment la flexibilité peut-elle améliorer votre rapport à la nourriture et vous libérer des grignotages sans faim ?
C’est là que les choses deviennent trépidantes.
Et vous allez voir : l’industrie n’est pas vraiment le problème…
Quand le mieux est l’ennemi du bien
C’est décidé.
Depuis quelque temps, vous vous concoctez un super dîner tous les soirs de semaine, en rentrant du taf.
Et vous y mettez du cœur : en un éclair, vous réalisez un repas savoureux composé d’aliments frais, de saison… le nec-plus-ultra.
Perfectionniste dans l’âme, vous vous accrochez à votre nouvelle routine comme un zèbre s’accroche à ses rayures.
Sauf qu’aujourd’hui, l’improbable.
Votre collègue, Édith Oriale, s’est ramenée avec une armée de petits fours. Elle a pris tout le monde de court et s’apprête à concrétiser son rêve : devenir journaliste indépendante.
Pot de départ ou banquet, difficile à dire.
De retour à la maison, vous ciselez vos ingrédients en repensant à vos années avec Édith. Vos projets fous, vos rires complices, son talent à gravir les échelons et sa niaque de syndicaliste. Pfff, ce sont toujours les perles qui s’en vont… Vos yeux s’embrument. Les oignons, sûrement.
Ce soir, les aliments vous restent sur l’estomac. L’émotion ? Possible.
Peut-être aussi, que vous aviez déjà dîné.
C’est la face cachée des habitudes : vous finissez par les pratiquer mécaniquement, même quand ce n’est pas pertinent.
Et là, je citais une habitude judicieuse. Alors imaginez une habitude moins avantageuse…
Le grignotage, par exemple. Petit nom donné à l’habitude de manger sans faim.
Oui : le grignotage incontrôlable n’est rien d’autre qu’une habitude poussée à l’extrême.
Mais au juste, qu’est-ce qu’une habitude ?
Une activité que vous effectuez systématiquement dans une situation donnée. Et plus vous la pratiquez, plus elle s’ancre dans votre comportement naturel.
Pourquoi ? Parce qu’en posant le même acte à chaque fois que l’occasion se présente, vous téléchargez des mises à jour dans votre esprit :
En effet, quand vous adoptez une nouvelle habitude, son exécution est gérée par votre mental de façon consciente. Autrement dit, vous devez vous concentrer pour la pratiquer. D’ailleurs, au début, il vous arrive souvent d’oublier de l’exécuter.
Puis à force de pratique, l’exécution s’automatise et la gestion de l’habitude bascule dans votre subconscient. Dès lors, vous n’avez plus besoin d’un mémo pour réaliser votre habitude : vous la pratiquez sans vous en rendre compte. Dès que l’occasion se présente.
Ainsi, à force de vous laver après votre petit-déj, vous avez configuré votre cerveau : afin qu’il vous incite automatiquement à vous laver après votre petit-déj.
Résultat ? À chaque fois que vous êtes dans la situation « Je viens de finir mon petit-déj », vous voulez vous laver.
Et ce, même si le contexte n’est pas exactement le même.
Par exemple, certains jours, vous êtes en vacances. D’autres fois, vous êtes à l’autre bout du monde. Parfois, vous êtes malade…
Ce sont autant de contextes différents, mais ils se ressemblent puisqu’ils ont un point commun : ils contiennent la situation « Je viens de finir mon petit-déj ».
Et si un jour, vous ne pouvez pas vous laver après le petit-déj, ça vous irrite… tant l’envie est enracinée.
Certes, avoir envie de se laver ne pose pas vraiment de problème. (Ça peut même en éviter).
Mais prenons 3 autres habitudes :
- À chaque fois que vous vous installez dans le canapé… vous mangez des chips.
- Dès que vous prenez un thé, vous l’accompagnez de biscuits sablés.
- Vous finissez toujours vos repas avec un dessert.
À la longue ?
- Le simple fait de vous assoir sur le canapé vous incite à manger des chips. Pourtant, vous n’avez pas faim.
- La moindre gorgée de thé vous pousse vers un sablé. Alors que vous venez de manger une madeleine.
- Vous n’arrivez plus à sortir de table sans terminer le repas sur du sucré. Et ce, même quand le plat principal vous a calé.
Ainsi, vous pratiquez votre habitude à chaque fois. Même les fois où vous sentez qu’elle n’est pas pertinente.
Vous n’arrivez plus à faire autrement : vous êtes esclave de votre habitude.
Conséquence ? Vous pensez qu’elle vous domine. En fait, vous ne la voyez plus comme une habitude, mais comme un impératif.
Pourtant, il s’agit encore d’une habitude. Donc pour le contrôle, vous devez la traiter à nouveau comme telle. Et comment maîtrise-t-on une habitude ?
Aï yaïaaaaaaaa, notre héroïne revient !
Flexibilité, souplesse, adaptabilité… appelez-la comme vous voulez, mais ramenez-la.
Pour ça, huilez votre habitude : elle est trop rigide. En d’autres termes, cessez de l’appliquer par automatisme pur.
Et pas d’inquiétude : elle restera une habitude. C’est juste qu’elle sera moins ancrée. Donc plus facile à contrôler. Alors, ce qui vous semblait être un impératif, une obligation, une contrainte… redeviendra à vos yeux une simple habitude.
Car ironiquement, le problème des habitudes dures comme le roc, c’est que vous les pratiquez peu à peu sans y penser, sans réfléchir. C’est là que vous perdez les manettes…
Du coup, pour reprendre les commandes, remettez-vous à penser consciemment à votre habitude. Au moment où vous êtes sur le point de l’effectuer.
En effet, c’est en vous forçant à penser à nouveau… à réfléchir comme vous le faisiez les premières fois… que vous parvenez à prendre du recul sur votre acte et à le remettre en question.
En conséquence, vous agissez de façon plus appropriée : non pas juste en fonction de la situation, mais aussi et surtout en fonction du nouveau contexte dans laquelle ladite situation se présente à chaque fois.
« Euh… pourquoi est-ce que j’ouvre le frigo là ? C’est l’heure de manger, sauf que je n’ai pas faim ! Je ne suis pas esclave de l’heure ! En plus, j’viens de quitter le pot de départ d’Édith, mon bide est saturé ! »
« Hum… ce n’est pas parce que je me vautre dans le canap’ que je suis dans l’obligation de grignoter. Le désir de confort et le désir de chips sont deux sensations différentes et je sais les reconnaître. Là, j’ai juste envie de m’installer, de me lover sous mon plaid et de lire un article de Naomie ».
« Mon thé sera toujours aussi savoureux, avec ou sans biscuits sablés. D’autant que j’viens d’avaler une madeleine. Et j’ferais mieux de laisser mes derniers sablés pour demain, sinon je n’aurai rien comme en-cas pour le boulot… »
« Un dessert ? Après cette paella ? Je n’ai plus d’estomac disponible pour ça ! Si je le bouffe maintenant, je n’arriverai même pas à le savourer. Mmm… une part de tarte au citron, ça ne se refuse pas… Et puis non : ça se refuse. Elle attendra sagement l’heure du goûter. Je lui fais confiance pour ne pas se barrer. »
Et toc ! Prends ça dans la tronche, espèce de grignotage frénétique !
Et pour lui infliger un coup fatal, voici la technique : recherchez le subtil équilibre entre rigueur et souplesse. Habitude et flexibilité. Bref, lâchez vos habitudes et adoptez ce que j’appelle des flexbitudes 😉
Elles ont 2 caractéristiques :
- Ce sont des habitudes bénéfiques et suffisamment solides.
Comme avec toute habitude, l’intérêt est de mettre votre cerveau en mode automatique en vous évitant d’avoir à réfléchir minutieusement avant toutes vos actions. Par exemple, cuisiner un dîner simple tous les soirs de semaine en rentrant du boulot est une excellente habitude.
- Ce sont des habitudes suffisamment souples.
La souplesse, c’est ce qui différencie les habitudes-refuges des habitudes-prisons.
Une habitude souple demeure sous votre autorité. Car, grâce à sa souplesse, vous fonctionnez en mode automatique, mais pas au point de perdre la présence d’esprit nécessaire pour être conscient du contexte du jour et savoir si oui ou non la pratique de votre habitude cette fois-ci est vraiment profitable.
Finalement, votre cerveau passe en mode semi-automatique.
Concrètement, ne cuisinez pas systématiquement en rentrant du taf : avant de vous y mettre, demandez-vous « Est-ce que j’ai réellement faim ce soir ? » Si oui, cuisinez. Sinon, zappez le dîner. Vous ne mourrez pas dans la nuit.
Autre astuce : ne mangez pas tout de suite après avoir cuisiné. De temps en temps, adonnez-vous à une autre activité avant. Une autre habitude par exemple, comme lire un bouquin ou arroser vos plantes.
Ainsi, les flexbitudes ne sont pas des habitudes, mais des éléments ponctuels habituels que vous n’effectuez pas toujours dans le même ordre, à la même heure, dans la même pièce, après et avant les mêmes activités.
Non, vous n’avez aucune obligation de prendre des chips à chaque pause canap’, une madeleine à chaque Tea-time ou un dessert à chaque repas.
Alors, redécouvrez votre liberté d’agir. Et savourez le moelleux de votre canap’ sans ce crépitement de chips. Ou les arômes de votre thé favoris sans sablés.
Ou la douce sensation de satiété suite à un plat de résistance sans la lourdeur infligée par un dessert avalé machinalement. À propos, zapper le dessert est une pratique légale. Et petite confidence : il m’arrive de consommer mon dessert en entrée, juste pour me rappeler que c’est moi et non ma culture qui décide de mon comportement alimentaire…
Finalement, en matière d’alimentation, une seule chose importe : la qualité les aliments. De ce côté-là, un peu de rigueur 😉
Oh, j’y pense : je ne vous ai pas dit le meilleur… Rappelez-vous, la flexibilité est un trait de caractère. Donc par définition, plus vous la manifestez, plus elle s’ancre dans votre tempérament : elle s’infiltre alors dans tous vos comportements.
En conséquence, plus vous êtes flexible dans un domaine, plus vous manifestez de la flexibilité dans d’autres domaines de votre vie.
Par exemple, plus vous êtes souple dans vos relations avec votre collègue, votre voisin, votre grand-père… plus il vous est facile de l’être dans le domaine alimentaire.
Terminus du train. Mais avant de descendre, petite vérif : nous avons décortiqué le pourquoi de vos prises alimentaires automatiques. Désormais, vous avez tous les outils pour jouir à nouveau du bonheur d’assouvir de vraies faims.
Certes, pour vous tirer d’affaire, il vous faut assouplir votre caractère. Pas facile au début : vous aurez le sentiment de manquer de naturel dans votre attitude. Heureusement, vous constaterez vite que la souplesse est le terreau parfait de l’authenticité. Le passage secret vers la liberté d’être vraiment.
Quelques conseils pour vous lancer
Exprimez plus de souplesse dans les détails du quotidien, qui n’ont aucun lien avec l’alimentation. C’est souvent plus facile de démarrer ainsi. Par exemple, ne faites pas toujours votre lit au réveil. Faites-le parfois après la douche. Ou encore, ne saluez pas les autres en sortant spontanément la même formule.
Ensuite, apportez une touche de nouveauté à votre alimentation. Et si vous achetiez un légume que vous n’avez jamais goûté jusqu’ici ? Et si vous consommiez votre porridge du p’tit-déj en guise de dîner ce dimanche ?
Naomie Plumain, coach en hygiène de vie
Comme vous, j’ai longtemps pataugé dans un océan de recommandations alimentaires contradictoires.
Résultat ? Je ne savais plus quoi manger. C’est à force d’études et d’expériences de vie que j’ai découvert les astuces santé qui ont transformé ma vie.
Ma mission ? Vous aider à retrouver le corps dans lequel vous vous sentez bien grâce à un mode de vie plus sain.
Naomie Plumain vous offre 1h gratuite de coaching pour construire avec vous votre plan d’action bien-être qui tient compte de vos contraintes pro et perso pour vous sentir bien dans votre corps et dans votre tête.
Pour contacter Naomie :
➜ Site Internet : MinceMeFree
➜ LinkedIn : Naomie Plumain
Laisser un commentaire